• Cœur de la voie lactée, dans la partie haute du sagittaire.
    Nébuleuse de la lagune (M8) et trifide (M20) visibles dans la partie supérieure de la photo.
    Canon EOS 1100D + 55mm sur monture Star Adventurer - 50 poses de 25 secondes, prétraitement sous Siril.

    Cliquez sur l'image pour voir la photo en définition d'origine.

    La voie lactée le 19 juin 2020 sur la plage de la Terre Sacrée (Ajaccio)

     

     


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  • Coeur de la voie lactée avec Canon EOS-1100D + objectif 18mm sur monture Star Adventurer.
    Compositage de 23 poses de 15s.

    La voie lactée le 30 mai 2020


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  • Les années bissextiles.

    Tout le monde est accoutumé aux années bissextiles, introduisant le fameux 29 février, mais pourquoi cet ajout tous les 4 ans à notre calendrier. Un peu d’histoire…

    De nos jours, nous utilisons (presque partout sur la planète) le calendrier Grégorien, un calendrier solaire conçu à la fin du XVIe siècle pour corriger les dérives du calendrier Julien (instauré par Jules César), jusqu’alors en usage et remplaçant lui-même le calendrier romain, qui comportait déjà une importante dérive de 90 jours, due à un système d’intercalation peu suivi.

    Le calendrier Julien fut utilisé dans toute l’Europe, ainsi qu’en Afrique du Nord et ce, jusqu’en 1582 ou le pape Grégoire XIII instaura donc un calendrier qui porte son nom.
    Le calendrier Julien se décalant de 1 jour en 134 ans, un changement devenait nécessaire.
    Lorsqu’il fut décidé de le remplacer en 1582, il était déjà décalé de dix jours par rapport à l’année « tropique », ou l’intervalle de temps nécessaire pour que le Soleil reprenne sa place dans le cycle des saisons.
    A ce problème « astronomique », venait s’ajouter un problème religieux : le décalage de plus en plus important de la date de Pâques vers l'été, alors que cette fête symbolise le printemps, le renouveau du monde.

    La réforme grégorienne avait donc pour objectif de réaligner notre façon de gérer le temps par rapport au Soleil, définir un nouveau système d’alignement sur l’année « tropique » et permettre un calcul simple et régulier de la date de Pâques.

    Or, même si le calendrier Grégorien est bien plus proche de l’année « tropique » que les anciens systèmes, il existe encore de nos jours un léger décalage. En effet, le calendrier actuel possède 365 jours mais la Terre accomplit une révolution sidérale en 365 jours… et  6 heures (environ).

    Pour être plus précis, nous avons 0,2422 jour de retard par an.
    C’est pourquoi tous les 4 ans nous rajoutons un jour dans l’année, au mois de février.
    Soit une année bissextile de 366 jours (« bissextile » venant du latin « bisexstilis » et signifiant deux fois 6). Nous corrigeons ainsi ce décalage.

    Mais (car il y a toujours un mais) 0,2422 × 4 = 0,98688. Nous sommes cette fois-ci en avance !
    De très peu, certes, mais au fil du temps ce décalage se fera ressentir.

    Le calendrier grégorien a une valeur moyenne de 365,25 jours ce qui est trop élevé par rapport à l’année « tropique » égale à 365,2422. Pour 1000 années écoulées, nous constatons un décalage de 7,50 jours. Alors dernière petite astuce pour se rapprocher de l’année solaire, nous n’ajoutons pas de 29 février tous les quatre ans aux multiples de 100, qui ne peuvent l’être également de 400.

    Exemple : 1600 et 2000 sont bissextiles (elles sont divisibles par 100 et par 400), mais pas les années 1700, 1800, 1900 (qui ne sont divisibles que par 100).

    Ce qui change donc, ce n’est pas notre course autour du Soleil, mais uniquement notre façon de gérer le temps.

    Pour déterminer si une année est bissextile ou non, procédez comme suit:

    1. Si l'année est divisible par 4, passez à l'étape 2. Dans le cas contraire, passez à l'étape 5.
    2. Si l'année est divisible par 100, passez à l'étape 3. Dans le cas contraire, passez à l'étape 4.
    3. Si l'année est divisible par 400, passez à l'étape 4. Dans le cas contraire, passez à l'étape 5.
    4. L'année est une année bissextile (elle a 366 jours).
    5. L'année n'est pas une année bissextile (elle a 365 jours).

     

    annee-bissextile-calendrier

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  • Un peu de beau temps hier soir, alors petite session d'astrophotographie. 

    Les dentelles du Cygne, un complexe de filaments, rémanents de Supernova
    (NGC6992/95, IC1340, NGC 6960, NGC 6974 et NGC 6979).

    Seulement 1h30, à améliorer avec du temps de pose supplémentaire. 24 minutes gâchées par
    les lampes blanches des touristes (en camping sur un site protégé) + les avions. Vive l'été...

    Version Full et version Starless.

    Cliquer sur les photos pour agrandir.

    Les dentelles du Cygne - 04 août 2022 (Ajaccio)

    Les dentelles du Cygne - 04 août 2022 (Ajaccio)


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  • Cette étoile de la Couronne Boréale habituellement invisible à l'œil nu, va probablement atteindre la forte luminosité de Alphecca. Rien de spectaculaire sauf au niveau scientifique car c'est une occasion exceptionnelle de connaitre le processus des NOVAE (explication du phénomène plus bas).

    Nova "T Coronae Borealis"

    Au cours des derniers siècles, l'étoile "T Coronae Borealis" a montré à quelques reprises
    un sursaut de luminosité très important, passant d'une magnitude de 10 (invisible à l'œil nu)
    à une magnitude estimée à 2 (parfaitement visible à l'œil nu). Un cycle qui semble se répéter
    sur 80 ans et qui devrait donc en toute logique se reproduire cette année.

    Nova "T Coronae Borealis"

    L'augmentation de luminosité peut avoir lieu à tout moment entre cette nuit et septembre/octobre.
    Il est donc nécessaire d'étudier l'astre attentivement et régulièrement (savoir le repérer au télescope,
    le photographier et estimer sa magnitude). Il faut donc de bonnes bases en astro.

    Enfin, le pic de luminosité peut être inférieur à 24h, avant que l'astre perde peu à peu en magnitude
    et ne redevienne invisible à l'œil nu... Etes-vous prêts à relever le défi ?

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    Explication sur les NOVAE :

    Les étoiles ne vivent pas forcément en solitaire comme le Soleil.

    Parfois nous retrouvons deux astres de type solaire en rotation autour d'un centre de
    gravité commun. Le destin de ces étoiles est généralement de se transformer en géante rouge
    lorsque la fin de l'astre est proche, puis de devenir une nébuleuse planétaire avec en son sein
    les restes du cœur de l'étoile, une naine blanche.

    Nova "T Coronae Borealis"

    Dans un système binaire, une des deux étoiles deviendra forcément naine blanche avant l'autre.
    La densité de l'astre étant déjà très élevée (une naine blanche ne garde son équilibre qu'en dessous
    de 1,4 fois la masse du Soleil), la présence d'un compagnon complique les choses...

    En effet, la naine blanche va se mettre à déchirer l'enveloppe de l'étoile compagne
    et à dévorer de la matière qui formera un disque d'hydrogène autour d'elle.

    Nova "T Coronae Borealis"

    L'hydrogène tombant sur l'astre, la température augmente de plusieurs dizaines de millions de degrés
    et la fusion de l'hydrogène reprend (l'étoile le faisait déjà durant sa vie). Ce surplus de matière accumulé pendant des années engendre des explosions qui éjectent l'hydrogène violemment et la naine devient des milliers, voire des millions de fois plus lumineuse pendant une courte période.

    Nova "T Coronae Borealis"

    Ces naines hyperactives sont appelées des NOVAE (à ne pas confondre avec les Supernovæ qui sont des processus entrainant l'explosion de l'entièreté de l'étoile et non uniquement de phénomènes en surface).


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